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Premier à dépasser le «mur» des deux cents à l'heure. Premier dans le palmarès de la prestigieuse Coupe Schneider. Ces deux résultats, parmi tant d'autres, suffisent à définir le monoplan d'Armand Deperdussin comme le -monstre- de vitesse des années qui précédèrent immédiatement la Grande Guerre. Louis Bechereau, dessinateur à l'époque, de la Société pour les Appareils Deperdussin, conçut l'avion au début de 1912, Béchereau reprit une idée de l'ingénieur suédois Ruchonnet et réalisa un fuselage monocoque en contre-plaqué, aux lignes très aérodynamiques, qui se terminait par une grande ogive. Pour augmenter au maximum la puissance des moteurs alors disponibles, on utilisa deux propulseurs Gnome rotatifs, accouplés sur un seul axe. Le premier grand résutat obtenu par le monoplan fut la victoire dans la Coupe Gordon Sennett de 1912, avec 174,01 kilomètres a l'heure. Cette première place fut brillamment défendue un an plus tard - le 29 septembre 1913 - a Reims où Maurice Prévost remporta la compétition de vitesse à la moyenne de 200,5 kilomètres a l'heure Au cours de l'épreuve, l'avion battit trois fois le record mondial de vitesse et établit sa meilleure performance à 203,85 kilomètres à l'heure. Quelques mois auparavant seulement - en avril 1913 - le même Prévost avait obtenu un autre brillant résultat, aux commandes, cette fois, d'une version hydro du monoplan Deperdussin: la victoire de la première édition de la Coupe Schneider, à Monaco, à une vitesse moyenne de 73,63 kilomètres/heure. Ce chiffre relativement bas provenait du fait que les juges obligèrent Prévost à recommencer le décollage et 10 kilomètres du circuit à cause d'une présumée irrégularité. Après le triomphe du Deperdussin, plus aucun avion francais ne remporta la victoire dans les différentes éditions de la Coupe, instituée le 5 décembre 1912 et disputée jusqu'en 1931. |
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Avion: Deperdussin Hydrocorsa. |
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