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Dérivé d'un hydravion de reconnaissance maritime, le Cams 53 devint, pour finir, l'un des chevaux de bataille des transports aeriens francais en Méditerranée, bien avant dans les années trente C'était un biplan a coque centrale, mü par deux moteurs Hispano-Suiza de 500 CV, montés en tandem un peu au-dessous de l'aile supérieure. Le type de moteurs et leur puissance, telles étaient les caractéristiques qui distinguaient l'appareil de son prédécesseur immédiat, le Cams 51 C, dérivé lui-même de l'avion militaire CaMs 51 R3. Le prototype, construit en 1928, fut remis à l'Aéropostale qui le mit en service le 22 octobre de la même année sur la ligne Marseille-Alger. En 1929, cependant, parut une variante, le 53- 1; dans cet appareil, la charpente de la coque centrale fut sensiblement renforcée et la capacité des réservoirs de carburant augmentée de 400 litres. On remplacet le moteur d'origine par une version plus puissante de l'Hispano-Suiza, développant 580 CV. L'adoption d'un moteur de type radial donna naissance à une autre variante, le Cams 53-3, dont il ne fut toutefois construit que 4 exemplaires. Le moteur etait un Gnome-Rhône Jupiter 9 Akx de 480 CV Le Cams 53, dans ses diverses versions, fut mis en service par diverses compagnies francaises: l'Aéro. postale en posséda 6, Air-Orient, 12; AirUnion en eut 8, En 1933, Air France prit en charge un total de 21 appareils de ce type, qu'elle maintint en service jusqu'en 1935, Un de ces hydravions, immatric~lé F-AIZB, demeura même en ligne jusqu en 1938. |
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Avion: Cams 53- 1. |
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