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Quatorze records battus par le prototype Le tour du monde réussi par De Pinedo, parcourant quelque 43 820 kilomètres, Un nombre incalculable de records d'altitude et de distance. Et, pour couronner le tout, deux vols transatlantiques en formation, l'un en 1930, l'autre en 1933, sous le commandement d'Italo de Balbo. Voilà qui résume l'histoire et les succès des S.M.55 qui frappèrent d'étonnement le monde entier, de 1925 jusqu'en 1935. Ils apportaient la preuve des remarquables qualités de l'avion d'Alessandro Marchetti. Le prototype du S.M.55 parut en 1923. Le commissariat de l'Aviation réclamait un hydravion lance-torpille et le projet apportait à de nombreux problèmes des solutions techniques en tous points originales. C'est ainsi que l'appareil comportait une double coque, tandis que les plans de queue étaient supportés par deux poutrelles prolongeant la double nacelle, les deux moteurs surmontaient la section centrale de l'aile et s'appuyaient sur des sortes de pilotis. Le poste de pilotage, aménagé dans l'épaisseur de l'aile, se trouvait ainsi place entre les deux moitiés de la coque. C'est dans celles-ci que se trouvaient les réservoirs, l'installation radio, les tourelles de pointage et de défense. La torpille ou les bombes étaient suspendues à la partie inférieure de l'aile, entre les deux coques. Non seulement les solutions adoptées pour ce projet conféraient à l'appareil d'excellentes qualités, aussi bien dans l'eau qu'en vol, mais elles permettaient en outre d'avoir rapidement accès aux diverses parties de l'hydravion et de les remplacer facilement, si nécessaire. Comme il arrive souvent aux conceptions trop peu orthodoxes, la commission chargée d'examiner l'avion refusa cette solution. |
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Avion: SIAI Marchetti SM 55C |
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