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- Mitsubishi F1M2 - 1941 |
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Pendant toute la durée du conflit, ce petit hydravion biplan opéra comme avion de reconnaissance embarqué et devint l'appareil de ce type le plus répandu parmi ceux utilisés par la Marine impériale. En dépit de sa conception générale peu moderne, le Mitsubishi FlM resta en production pendant une bonne partie des années de guerre et le nombre d'exemplaires réalisés s'éleva à 1 118, qui appartenaient presque tous à la version FlM2. Baptisé PETE dans le code allié, l'avion de reconnaissance Mitsubishi eut une carrière opérationnelle longue et intense au cours de laquelle il accomplit aussi brillamment des tâches auxquelles les ingénieurs japonais ne l'avaient pas destiné : surveillance côtière, escorte de convois, bombardements en piqué et même interception. La Mitsubishi mit le projet en chantier vers la fin de 1934, à la demande de la Marine impériale qui voulait un avion de reconnaissance à court rayon d'action susceptible d'être catapulté à partir des croiseurs et des navires de combat. Au départ, la Aichi et la Kawanishi participèrent également au concours mais celle dernière se retira quelque temps après. La Mitsubisti confia le projet à un groupe de travail dirigé par Joji Hattori et, en juin 1936. le premier prototype vit le jour et effectua les essais initiaux. L'avion se présentait sous la forme d'un monomoteur biplan, muni d'un flotteur principal central et de deux stabilisateurs placés aux extrémités de l'aile inférieure. Propulsé à l'origine par un radial à neuf cylindres Nakajima Hikari 1 de 820 CV, actionnant une hélice bipale en métal, l'appareil révéla dès les premiers essais des performances remarquables - en particulier en vitesse - nettement supérieures à celles de la machine concurrente de la Aichi. Ces excellents résultats étaient principalement dus au fait que les ingénieurs avaient étudié avec soin les qualités aérodynamiques de l'avion. Le premier prototype - appelé Fl Ml -montra des tendances préoccupantes à l'instabilité, tant sur l'eau que dans les airs. Après la construction de trois autres exemplaires, la Mitsubishi décïda de revoir en partie la conception de favion, afin d'éliminer les inconvénients relevés au cours des essais initiaux. Avant tout, la machine se vit dotée d'un moteur plus puissant, le Mitsubishi Zuisei 13 de 875 CV au décollage, qui actionnait une hélice tripale en métal. Par la suite, les ingénieurs de la firme japonaise repensèrent toute la cellule: ils adoptèrent de nouveaux bords d'attaque pour les ailes, augmentèrent le dièdre et accrurent de manière considérable la surface de la dérive et du gouvernail. Sous cette forme, appelé FlM2, l'avion apparut nettement meilleur et fut mis en production aussitôt après l'achèvement des essais en vol. Petit à petit, le Mitsubishi FI M2 équipa la quasi totalité des unités les plus importantes de la Marine impériale : huit navires de combat, neuf croiseurs et six navires-atelier pourvus d'hydravions. En outre, il opéra à partir d'un grand nombre de petites bases éparpillées dans les îles du Pacifique. Dans ces conditions opérationnelles particulières, l'appareil démontra qu'il possédait une structure très robuste, une grande souplesse d'emploi et qu'il était d'un entretien facile. En dépit d'un armement réduit, les PETE servirent aussi avec succès dans le support aérien au cours d'opérations amphibies. Les Japonais étudièrent même la possibilité d'y installer une bombe de 250 kilos mais le projet n'eut pas de suite. De nombreux FIM2 se transformèrent en avions d'instruction de niveau supérieur. Dans ce rôle, ils furent nommés FlM2-K. |
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Avions: Mftsubishi FlM2. |
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